été 2022 : de part et d'autre de l'avenue de l'Opéra deux opérations d'aménagement intérieur livrées à leurs utilisateurs
mai 2022 : livraison de la Marketing Suite de l'Ilot 4 Septembre réalisée pour le compte de RedTree Capital.
juillet 2022 : livraison de la phase 1 de l'opération de réaménagement de bureaux PAI réalisée pour le compte de GENERALI REAL ESTATE
powered-by, en 2021 : 50 000 m2 livrés pour un volume de travaux de ± 120 M€HT
powered-by, in 2021 : 50,000 sqm completed representing ± €120M (pre-tax) of construction costs
Juillet 2021 : livraison d’EMBLEM ; l’IGH connecté de RedTree Capital et d’Invesco conçu par JLL et pour lequel p k a a assuré la Maîtrise d’œuvre d’Exécution aux côtés de CORELO.
Septembre 2021 : réception du HALL 1 du Parc des Exposition d’Abidjan réalisé par PFO Africa pour le compte du Ministère du Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire.  Projet conçu par Pierre Fakhoury + Samuel Nageotte [BSTLL] pour lequel p k a  réalise une mission de Coordination des études et de Conformité Architecturale et technique.
Décembre 2021 : livraison de l’Hôtel BULGARI conçu par Valode & Pistre, Antonio Citterio + Patricia Viel pour lequel  p k a a assuré une mission de direction des études pour PLENDI puis une mission d’accompagnement à l’ensemble de l’équipe pour la réception.
powered-by © est la marque créée et déployée depuis deux ans par  pistre keszler architectes pour regrouper nos activités d’aide à la conception architecturale, de Direction des études, de Conformité architecturale, de Maîtrise d’œuvre et d’AMO.
Nous remercions nos clients PFO Africa, RedTree Capital et PLENDI, nos partenaires JLL, CORELO et BSTLL pour leur confiance.
powered-by © poursuit son développement en 2022 avec la livraison de l’ensemble du chantier du Parc des Expositions d’Abidjan,  le lancement d’un chantier de réhabilitions lourde de 15 000m2 en plein cœur du QCA Parisien et d’études en cours portant sur 40 000m2 d’opérations de bureau, d’hôtel et d’ERP. 
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July 2021 : delivery of the EMBLEM building, the RedTree Capital and Invesco connected high-rise, designed by JLL where p k a endorsed the construction management with CORELO. 
September 2021 : Abidjan Exhibition and Conference Center HALL 1 commissioning. Project implemented by PFO Africa for the Côte d’Ivoire Commerce and Industry Ministry. Building design by Pierre Fakhoury + Samuel Nageotte [BSTLL] for whom p k a  oversaw the design coordination as well as the construction drawings. 
December 2021 : Opening of the BVLGARI Hotel designed by Valode & Pistre and Antonio Citterio + Patricia Viel. p k a supervised the construction studies for PLENDI and provided assistance to the team with the commissioning. 
powered-by © is the brand created and expanded for the last two years by pistre keszler architectes to enhance and develop design assistance, construction studies management, construction drawings and design assistance on behalf of and together with the design team and other project actors. 
We would like to thank our clients PFO Africa, RedTree Capital and PLENDI as well as our partners JLL, CORELO and BSTLL for their trust. 
powered-by © will continue to grow in 2022 with the completion of the Abidjan Exhibition and Conference Center, the start of the construction of a 15,000 sqm extensive renovation at the heart of the Parisian “QCA” (Central Business District) and 40,000 sqm of ongoing office, hotel and retail projects. 

Crédits photo @pka /Crédits image @Valode & Pistre /// Photo credits @pka /Rendering credit @Valode & Pistre
181008_Réinventer Paris - Esplanade des Invalides
Savourer Paris
Notre première vision est un paysage qui dépasse le périmètre de l’appel à projet : il profite d’une orientation et d’une situation exceptionnelle, point de départ d’un bouleversement des développements classiques d’agriculture et d’horticulture urbaine.  
Une prairie qui évoque, au fil des saisons, un savoir-faire séculaire, notamment en matière d’exploitation des richesses des fleurs : la couleur, le gout, le parfum.
Si l’esplanade des invalides est devenue un lieu d’apparat sans usage, nous la déclarons « paysage » et en faisons le point de départ d’une invitation à savourer Paris dans un esprit de renouvèlement, qui augmente, au fil des saisons, une conception contemporaine de la ville, il s’agit : 
De donner à voir la réalité de la production, au cœur de Paris, de fleurs, de légumes et d’aromatiques d’exception en profitant de leurs particularités spécifiques pour organiser une rotation des cultures qui se traduise par des performances graphiques permanentes – l’esplanade jaune – l’esplanade violette – l’esplanade rouge – l’esplanade blanche – ; 
De servir un récit de mise en scène de « la ville contemporaine comme un lieu de mouvement ».

Retrouver Paris [ ... ]
Mettre en lumière [ ... ]
Interroger Réparer Investir

Géologiquement, historiquement, les volumes sous dalle sont le fleuve (1910), réinventer ces espaces, y créer de nouveaux usages pose donc la question du rapport au fleuve : le projet ambitionne de s’afficher comme une vitrine technologique de la mutation de la ville face aux enjeux du changement climatique en proposant de construire pour partie des bâtiments flottants qui s’affranchissent des contraintes du PPRI pour exploiter en continu un lieu d’échange, un lieu urbain, la ville contemporaine parisienne.
En l’absence de connexion directe au fleuve et sans possibilité volumétrique de rentrer dans les standards de la logistique moderne, nous excluons d’emblée une « innovation » qui consisterai à créer un lieu de connexion entre camions et camionnettes, un lieu de nouveau servant, un lieu caché à l’existence duquel sous-tendrais la persistance de modèles de pollution passive. C’est donc à partir d’une vision autant économique, environnementale que sociétale que nous abordons la mutation de la rue Paul et Jean Lerolle comme un manifeste.
En plaçant notre intervention comme un point de départde la constitution de la ville nous considérons que notre rôle est d’abord de prendre soin d’un sol forcément pollué de par ses destinations passées.  
Peu importe finalement la durée de notre activité sur le site, il faut rendre le sous-sol exploitable et nous allons démarrer une dépollution progressive du site en expérimentant des procédés de phyto-stabilisation qui partent des contraintes du site : pas ou peu de lumière.  
Ces expérimentations grandeur nature s’intègrent dans notre volonté d’attirer sur le site des porteurs de projet et /ou des acteurs concernés par l’innovation.  La contrainte du site devient un atout pour ces partenaires investisseurs qui ont l’occasion de s’implanter dans un lieu où les choses se font autant qu’elles se pensent.  
Nous défendons l’idée qu’un projet urbain économiquement viable se traduit dans une production de sens qui ne trouve son intérêt que dans la durée : il s’agit ici pour nous de proposer une notion de « bienveillance urbaine »qui n’attend pas autre chose que d’investir dans un avenir commun.  Mettre en valeur notre sol, c’est nous mettre en valeur collectivement.
Dans un deuxième temps, l’exploitation du site va permettre de réfléchir à la façon de valoriser immédiatement les déchets pour mettre en place une phytoremédiation progressive des sols.

Le marché, le salon, le boulevard
Nous avons travaillé sur 3 scénarios de programmation autour d’un principe simple : créer un lieu de destination du quartier, avant tout parisien qui mette en scène une capacité de la ville à dépasser un passé figé et à ancrer son attractivité dans un présent qui laisse la place à l’évolution.
Nous situons cette « jouissance collective » autour de 3 usages typiquement parisiens : le marché, le salon, le boulevard.
Ces 3 piliers prennent la forme d’une programmation précise qui propose des relais aussi bien à l’échelle de « l’archipel métropolitain » qu’à l’échelle de l’implantation du lieu (à 7 minutes du Palais de l’Élysée, deux minutes de l’Assemblée Nationale, moins de cinq minutes de 4 ministères et une quinzaine de consultants ou centre culturels). 
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180410_3 rue de la Source - Paris XVI
Contexte 
L’emprise foncière s’inscrit dans un vaste ensemble immobilier appartenant à une congrégation religieuse.  Elle s’intègre dans le prolongement de l’entrée d’une église, à l’angle de deux rues secondaires du XVIème arrondissement de Paris et le long d’un espace vert protégé (parc arboré).
Le propriétaire du terrain a lancé une consultation restreinte pour céder son foncier sous forme de bail emphytéotique à construire en intégrant deux contraintes : ne pas modifier le nombre de niveaux et l’orientation des vues principales du bâti existant sur la parcelle ; réaliser un parvis pour l’église.
Implantation
Nous conservons le cèdre centenaire à l’angle nord de la parcelle et faisons tourner un bâtiment neuf implanté à l’alignement des voies autour de ce spécimen remarquable.  Le rez-de-chaussée vient en retrait de la rue de la Source et dégage un parvis orienté dans le sens de l’entrée de l’église.  Il s’agit ici de créer une frontière floue entre le domaine public et l’espace privé qui structure le tissu viaire tout en offrant aux piétons un espace de respiration.
Trame
La différence de niveau sur le terrain, les contraintes d’accès et d’usages, le contexte urbain hétéroclite et le caractère « temporaire » de l’opération nous amène à développer un bâtiment réversible (logements /activité) structuré à partir d’une trame de 3m de hauteur par 3 m de largeur et 5 m de profondeur.  
La trame accueille alternativement des logements orientés ou traversant sur une profondeur de 6,5 m ou des plateaux de 15 mètres de profondeur.   
La hauteur libre constante de 2,7 m est obtenue par l’utilisation de planchez bois portants sur 3 mètres suspendus aux portiques.
Le travail de trame réalisé à partir des typologies d’usages amène l’opportunité de travailler des inerties structurelles réduites. L’utilisation d’une structure mixte bois béton est guidée par les qualités des matériaux (traction /compression) : les poteaux béton du bâtiment supportent des « méga poutres » auxquelles sont suspendues les planchers par des tirants en bois.  Les niveaux habités au-dessus de la rue de la Source se superposent au parvis de l’édifice religieux : deux programmes distincts cohabitent sur une même emprise.
Langage
Le dispositif constructif retenu se destine à pérenniser l’usage quelles que soient les futures destinations de l’immeuble à l’issue du bail emphytéotique.  
La répétition des horizontales et des verticales amène une rigidité formelle exsangue de superflu : elle séquence le carrefour et lui donne une échelle urbaine ; elle répète des détails et exprime une qualité.
Nous avons voulu égayer ce récit en travaillant sur les ouvertures, les vues et l’intimité.
Les baies sont travaillées pour obtenir des surfaces maximums ; elles sont implantées en retrait du bardage et détaillées selon leurs orientations.  L’objectif est d’utiliser la réflexion des couches basses émissivité des vitrages isolants pour donner une identité au paysage reflété : vert côté parc, bleue côté rue.  
Les gardes corps vitrés affleurent l’alignement de la façade.  Le feuilletage est l’occasion de travailler sur deux structures de vitrages différentes : un parement extérieur réfléchissant, un parement intérieur opalescent qui amène l’intimité.
Les vues aveugles et secondaires sont traitées avec des parements de céramique de verre qui reprennent la texture de la trame constructive habillée et proposent des pleins translucides qui découpent les façades et laissent s’échapper des volumétries.
Au final, la trame rigoureuse est habillée d’un bardage en bois brûlé et laisse place à une complexité faite de pleins et de vide plus ou moins visibles et à un jeu d’ambiances changeantes au fil de la répétition des modules selon leurs orientations. 
180205_8 rue d'Athènes - Paris IX
Acte 2 – Conserver les allèges
Loin des standards du plateau de 18m x 2,7m l’immeuble du 8 rue d’Athènes propose pourtant des proportions plus avantageuses : 12m x 2,6m de dalle à dalle.  C’est à partir de ce constat que nous décidons de ne pas casser les planchers et d’oublier faux-plafonds et plancher technique.  Nous conservons les allèges basses existantes qui sont épaissies. 
A la fois plafond et plancher technique, garde-corps et réflecteur lumineux, l’allège contre façade fabrique un entre deux qui propose des espaces libres à s’approprier entre l’extérieur et le sol.  Elle sert une volonté de repousser les espaces aux limites de leurs 3 dimensions pour se sentir flotter dans des séquences volumétriques qui ne semblent pas finies.  
Identifier les qualités de l’existant plutôt que de reproduire les standards s’impose comme une pratique tournée vers la question des délais, des coûts mais pas seulement : économie de matière, résilience, création de volumes uniques.
Merci @franklinazzi pour son intervention très appréciée par l’agence lors du #simi2017 sur la question de l’allège lors de la présentation du projet #workstation développé par @hines .

Crédits photo @clguillaume
180131_8 rue d'Athènes - Paris IX
Acte 1 – Plafonds Blancs
Loin des aplats de couleurs « tape-à-l’œil » et des répétitions iconiques bavardes, nous proposons d’aller chercher la concentration et la créativité recherchée par l’utilisateur en utilisant des séquences volumétriques qui ne semblent pas finies.
Nous construisons des espaces d’usage et nous refusons de répéter un vocabulaire de circonstances ou de voir se décliner des tendances.  L’interprétation personnelle de son environnement par utilisateur passe ici par des espaces nus qui cherchent à trouver et à produire de l'immatériel : façon de « tout » donner à chaque utilisateur qui va vivre l'espace de façon intime selon ses propres cartes cognitives.  
Le principe du plancher haut blanc et l’abandon du plafond aboutit à l'utilisation de suspensions sur variation qui éclairent les 6 faces des volumes pour compléter les apports naturels en fonction des besoins.  Cet abandon volontaire de toute référence à un cadre bâti attendu produit un environnement intimiste qui questionne le modèle dominant du design d'espaces.  Le flexible, l’informel et le connecté s’envisagent au 8 rue d’Athènes comme des relais possibles mais pas exclusifs du confort de l’utilisateur proposé comme le vecteur essentiel de l’efficacité au travail.

Crédits photo @clguillaume